Les lauréats
Quatre Cuma, quatre histoires, quatre photos qui en font les lauréats de ce concours "Histoire(s) de Cuma".
LES CUMA ONT 80 ANS
Depuis près d’un siècle, les Cuma s’écrivent au pluriel. Derrière chaque tracteur, il y a une histoire, des pionniers, des initiatives et une volonté commune de construire l’avenir ensemble.

Récits inspirants et photos parfois chargées d’émotion : le concours Histoire(s) de Cuma organisé à l’occasion des 80 ans des Cuma a rassemblé 164 participations issues de toute la France.
On retrace ici les origines du réseau Cuma à travers des récits d’après-guerre, où la solidarité et la mutualisation du matériel ont posé les bases du collectif agricole. Même avant la création du statut Cuma, des paysans visionnaires ont créé des coopératives pour s’équiper, innover et s’entraider. De Celle à Condé-sur-Vire, chaque histoire raconte une aventure humaine locale, souvent portée par un tracteur, un hangar… Ces pionniers ont construit un modèle toujours vivant, transmis de génération en génération.
un siècle d’histoire
Créé en 1923 il y a 102 ans, le syndicat de coopérative de battage s’est naturellement transformé en Cuma en 1945.
Aujourd’hui, la principale activité reste le battage.


bientôt 80 ans…
La Cuma la plus vieille du Loir-et-Cher, créée le 2 avril 1946 et toujours active ! Rendez-vous en 2026 pour cette fois-ci ses 80 ans !
…85 ans pour nous !
La Société Coopérative Agricole de culture mécanique des Terres de Perquie a été créée le 19 mai 1940 avec pour objectif premier de nourrir la population de la commune avec les premiers chantiers collectifs de mise en culture et de récolte. Il s’agit surement des prémices du statut Cuma de cette structure toujours existante avec un vrai statut Cuma aquis en 1947.
Ici, la première batteuse à poste fixe acquise en 1940 par la coopérative sur laquelle figure un membre fondateur encore en activité à ce jour.


née en 1945
La Cuma porte le numéro 7 lors de son enregistrement en décembre 1945.
À gauche la première moissonneuse en 1949. À droite, l’un des premiers tracteurs importés grâce au plan Marshall en 1946.
Marcel, jamais sans son béret
Le premier tracteur (4 roues motrices Same 360) acquis par le plan Marshall en 1945, avec Marcel au volant avec son béret, le premier salarié de la Cuma de Condé sur Vire.
Parmi les fondateurs de la Cuma, Auguste Grandin, avait l’âme de la coopération, car il est aussi le fondateur de la coopérative laitière Elle et Vire et maire de sa commune.


Avec le plan Marshall, la Cuma embauche directement un chauffeur Marcel Danjou, décédé récemment, à 100 ans, et qui a fait toute sa carrière dans la Cuma.
C’était le premier tracteur avec salarié dans la Manche et la première Cuma à faire de la prestation complète. L’activité phare de la Cuma était aussi la moissonneuse batteuse, la première automotrice datant de 1965.

une centenaire en devenir
Elle va fêter ses 100 ans d’existence !
La Cuma de St Hilaire a dans un premier temps été un syndicat de battage, avant d’opter pour le statut Cuma.
l’âge ce n’est qu’un chiffre
Fondée en 1948, la Cuma de la Croix de Bois à Frelinghien près de Lille est la troisième Cuma la plus ancienne de l’ancienne région Nord-pas-de-Calais. Elle a pris l’habitude de fêter ses anniversaires. Ici un article datant de 1958, pour les 10 ans de la coopérative.
Une Cuma toujours tournée vers l’avenir malgré l’âge avec l’installation il y a peu, d’un bâtiment de plus de 2000 m2.


68 ans de progrès partagé
La Cuma de Classun a été créée en 1957 autour d’une activité récolte pour faciliter le travail de récolte des céréales sur les exploitations.
68 ans après, cette activité est toujours présente avec du matériel high tech qui suit l’innovation technologique et qui permet également de faciliter le recrutement de nos chauffeurs, toujours de bonne humeur depuis 68 ans !
Quatre Cuma, quatre histoires, quatre photos qui en font les lauréats de ce concours "Histoire(s) de Cuma".
Dans les Cuma, on hérite du tracteur autant que de la solidarité ! L’agriculture en collectif, ça se cultive de génération en génération.
Tracteurs, semoirs, moiss’batt’… Dans les Cuma, les machines tournent à plein régime, mais jamais en solo : ici, c’est l’esprit d’équipe qui fait carburer les moteurs.
L’innovation est au cœur des dynamiques collectives des Cuma : technologie, l’expérimentation ou l’organisation du travail, elles démontrent que le progrès en agriculture peut être à la fois technique et humain.
Derrière chaque tracteur, il y a des femmes et des hommes qui s’engagent, coopèrent et font vivre l’esprit Cuma où les bras, les cœurs et les sourires ne manquent pas.
Les bâtiments de Cuma ne sont pas de simples hangars. Ils sont des repères collectifs, lieux de rencontres, de partage et de transmission : le cœur battant du collectif.
Derrière chaque nom de Cuma se cache une histoire singulière, entre héritage local, ancrage territoriale, clin d’œil humoristique ou anecdote mémorable.
Quand les territoires sont frappés par l’urgence, les Cuma répondent présentes et se transforment en véritables piliers de solidarité locale.
Même sans gravité, les accidents en Cuma rappellent l’importance de la vigilance à avoir au quotidien et de la solidarité qui en découle.
Au-delà des machines et des chantiers agricoles, les Cuma sont aussi des lieux de vie, d’échange et de partage. La bonne humeur est aussi bien huilée que les machines.
Récits inspirants et photos parfois chargées d’émotion : le concours Histoire(s) de Cuma a rassemblé 164 participations issues de toute la France