De nouvelles pratiques agricoles
Cette période connaît un développement extraordinaire de la productivité agricole encouragé par la PAC, mais très vite dénoncé par le syndicalisme de gauche (paysans-travailleurs) dont bon nombre de ses militants sont membres de Cuma.
Les Cuma sont très souvent le prolongement des Groupes de Développement Agricoles (CETA, GVA) et participent à la mise en place de nouvelles techniques (moisson, ensilage, manutention des pailles et foins, travaux du sol, vendange mécanique).
Par exemple, les Cuma trouvent un nouvel élan à la faveur de la révolution fourragère. Les agriculteurs apprennent à cultiver l’herbe sur des prairies “artificielles”. Comme le volume de fourrage s’est considérablement accru, il a fallu du matériel pour le récolter et le stocker dans de bonnes conditions.
Les cheptels se développent. Les agriculteurs disposent de moins de temps pour les travaux des champs. Les Cuma élargissent l’éventail de leurs prestations à l’épandage des déjections animales et à l’implantation des cultures.
A partir de 1975, les fédérations départementales s’organisent progressivement en fédérations régionales. Le premier mensuel « Entraid’Ouest » voit le jour suivi de trois autres journaux régionaux au sein d’un groupe de presse. Les premiers Salons sont organisés.